Attention les images sont duresIl est vraiment très facile d’être mêlé à ce genre de trafic sans même en avoir conscience.Vivantes comme mortes de nombreuses espèces protégées ou non font l’objet de nombreux marchés des plus douteux qui bien évidement manquent totalement de traçabilité.
Certains magasins sur Paris vendent des espèces protégées.
Notamment dans le commerce des reptiles, comme des iguanes verts, des pythons royals, ou encore des tortues à cou de serpent, on trouve de tout, on peut acheter ces animaux en toute légalité.
Et oui je pense que la plupart des gens ne le savent pas mais des espèces protégées peuvent être vendues. Une espèce protégée n’est par forcément interdite de commerce. Alors on pourrait se poser la question : « qu’est-ce-qu’on entend par espèces protégées , » et de quoi ? De qui ?
On surveille chez ces curieux acheteurs chez eux pour voir comment il traitent leurs « biens » ? Mais non on surveille les échanges puis après plus rien.
Ce commerce semble bien sûr être encadré et surveillé. C’est-à-dire que les acheteurs possèdent un permis d’exportation, d’importation et surtout d’une traçabilité lors de la vente.
Des registres sont tenus avec le nom des acheteurs vendeurs.
Il faut quand même savoir que l’engouement pour les espèces protégées ne cesse de croitre, on peut se procurer sur Paris un iguane pour seulement 30€.
Donc pour s’acheter une bonne conscience les commerçants font tout pour légaliser ce genre d’achat comme quoi légalement ne veut pas dire que ce soit, forcément, une bonne chose.
Mais le trafic de reptiles ne diminue pas pour autant.
Normal car acheter certaines espèces protégées légalisées coûte cher.
Un caméléon acheté sur un souk va être payé entre deux et cinq €uros.
Dans les boutiques légalisées sur Paris ce même animal (produit comme ils disent) va être à 90€,
ce qui n’est effectivement pas comparable.
Les trafiquants ne se gênent pas pour continuer à exploiter un marché toujours en essor.
A Roissy, la plus grande frontière de France est un haut lieu du trafic animal.
UN MILLION SEPT CENT MILLES TONNES DE BAGAGES transite chaque année parmi lesquels
DES MILLIERS d’animaux. .
Et malheureusement il y a très peu de personnel pour surveiller tous ces étranges frets.
Car il faudrait une formation sur la fameuse loi de Washington CITES ( La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction, connue par son sigle CITES ou encore comme la Convention de Washington, qui est un accord international entre états. Elle a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles elles appartiennent.) Et ce n’est malheureusement pas le cas.
Ce qui parait assez étrange dans un si grand aéroport français, comme celui-ci.
Comme si en France le chômage et les systèmes de formations étaient occultés.
En 2005 la douane Française a intercepté 630 animaux vivants et principalement des reptiles
(Src France 2).
Mais l’essentiel du trafic porterait sur des « produits » dérivés d’espèces protégées.
Plus de 45.000 portefeuilles, ceintures, pièces d’ivoires, et autres ont été saisis en 2005.
Beaucoup viennent d’Afrique.Mais pas toujours car selon de nombreuses organisations de défense de l’environnement, 47 % des animaux sauvages, capturés en vue d’un trafic, proviennent d’Amérique du Sud ; 37 % du Brésil, le pays de la planète qui possède le plus d’espèces vivantes,
et 10 % du Pérou, d’Argentine, de Bolivie, du Venezuela, du Paraguay et de Colombie, essentiellement de la partie amazonienne de ces pays. Et pire encore une enquête du Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), publiée le 16 août 2005, révèle que de grandes quantités de produits d’origine animale sont vendus illégalement sur Internet.
Et puis des milliers de chiens et de chats dans le monde, chaque année ils sont près de 60 000 à disparaître.
La vérité a été dévoilée au monde entier en 1998 par Manfred Karreman, un journaliste allemand.
Il y aurait des modes très controversées en France comme pour la maroquinerie en crocodile ou en python. Je n’invente rien il suffit de le voir dans nos chers magazines de mode.
Et puis rapporer des défenses d’éléphants continue toujours il y aura bien des gens peu scrupuleux pour en faire des pieds de tables ou des décentes de lit.
Les douaniers parlent d’un éléphant par semaine en petits morceaux. (Rien que pour Roissy)
Et d’autre part Le Centre Afrique peut légalement abattre 40 léopards par an...,mais s'ils n'ont pas tous les bagues de traçabilité CITES lors du transport de leurs corps, cela prouve que c'est du trafic.
Les objets saisis, eux, sont détruits mais les animaux vivants eux, ne sont pas toujours aussi facilement reclassés ni renvoyés chez eux.
De temps en temps des parcs ou des zoos les adoptent, s'ils n'en meurent pas.
Il y a un endroit en France qui en accueille, autant ou plus que les moyens ne le permettent.
Le seul,dit-on de France : « Le refuge de l’arche » en Mayenne. On y trouve également des animaux que des particuliers ne veulent plus.
Et toute cette bergerie recence plus de 1500 animaux.
Des Gibbons aux perroquets provenant de Roissy ou même une lionne confisquée à un cirque et plus incroyable, un l éopard qui vivait avec un particulier dans une caravane.
(Src : Savoir plus science)
Alors quand vous partez en vacances réfléchissez bien avant de rapporter de tout et n’importe quoi chez vous.
Mais l’horreur reste le commerce de la fourrure et autres peaux d’animaux comme pour les chiens et les chats. Très peu de ces animaux de compagnie figurent dans les espèces en danger de disparation juste en danger.
DEUX MILLIONS ET DEMI (par an) de chiens et de chats sont tués pour leur fourrure dépecés vivants , les chats son étranglés, les chiens roués de coups.
Très peu de pays ont interdit sur leur sol les peaux ou les fourrures de chats et de chiens comme les Etats Unis,l’Italie,la Hollande et la France, récemment.
Ce qui normalement (toujours en pratique) permettrait de ne plus retrouver ce genre de fourrure sur ces territoires mais comme les étiquetages sont bien souvent assez flous, voir carrément absents,la vente se fait alors en toute illégalité.
Souvent on voit « cuir véritable » et même le vendeur ne saurait vous dire d’où ça provient.
C’est pour ça qu’il est important de ne pas acheter ce genre de produit.
Mais qui chez lui peut être sûr de la matière de ses articles de sport,de l’intégralité de sa maroquinerie, vêtements, pharmacie ou tout simplement de ses chaussures.
Je trouve que l’on utilise déjà assez bien tout ce qui vient des abattoirs entre les vachesles chevaux et les lapins alors pourquoi on irait tuer des animaux qui ne sont même pas destinés à la consommation pour leur viande!?
On peut se dire un exemple, en s’opposant aux abattoirs massif, comme ici, et surtout contre les grandes fabrications dérivées du cuir , quand on est végétarien , mais, seulement si l’on respecte à la lettre la règle du végétarien, pur et dur, et se garder de ne plus posséder aucun objet, provenant du monde animal.
Mais sinon, on se contredit , donc il faut arrêter cette hypocrisie et la dénoncer.
Donc temps que l’on est pas sûr des articles de fourrures, il ne faut tout simplement pas en acheter, car il est toujours très facile d’acheter du chien ou du chat en France, sans en être averti.
Les trafiquants sont assez intelligents pour leur donner d’autres noms, souvent inventés, ou très peu connus, et à la fin sur les étiquettes on a bien du mal à s’y retrouver .
J’ai souvent vu des gens qui disent « Ha ! C’est du cuir véritable » mais ne se soucient guère de la provenance.
Et pourtant plusieurs associations ont prouvé que le marché français était encore inondé de ce genre de peaux.
Il existe maintenant plusieurs reportages où on peut voir ces animaux de compagnie se faire maltraiter jusqu’à la mort, on pourrait sans doute dire qu'en France on ne fait pas mieux avec les cochons. Et ce serait une raison pour ne pas culpabiliser ?
Il reste qu’il faut faire attention aux doublures de chaussures, aux cols de manteaux ou autres vestes, des articles de sport et même de voitures.
Attention aux étiquettes encore une fois !
Client et le bourreau ne font pas vraiment la différence on pourrait même plutôt leur trouver un point en commun : l’hypocrisie.
Mais bon il n'y a pas encore de grande obligation d'étiquetage , donc il faut vraiment être regardant sur la « marchandise ».
Nom scientifique, lieu d’abatage et de provenance.
Je reste persuadé que si on voyait le bœuf à l’abatage, l’hamburger serait beaucoup moins bon.
Il faut faire passer l’info et continuer à se poser des questions pour passer du consommateur non averti au consommateur éclairé .
Et le prix n’a rien à voir car bien souvent si vous achetez du chat ou du chien le prix ne sera pas forcément plus cher. Car la Chine plus grand exportateur de fourrure dans le monde, vend moins cher, ces « produits , de cuir animal», que le textile.
Et comme il y a encore peu de pays qui interdisent ce genre de commerce les tueries et les trafics continuent de belle sur la planète.
Les combats ont commencé seulement à la fin des années 90.
Photos du reportage de Manfred Karreman
(tous ces animaux hurlent leur douleur sous les regards vides et insensibles de leurs tortionnaires)
Il faut stopper le massacre en amont en supprimant la demande.
Passer aux actes, et ne plus rien acheter sans être sûr de la provenance.
On parle de chien et de chat mais on peut trouver également du loup du Canada, du lynx,du phoque … Stop à la fourrure !
Ne l'oubliez pas, les peaux et les fourrures de chats et de chiens ne sont pas seulement utilisées pour les vêtements, elles le sont également pour certains petits objets ou jouets fabriqués à bas prix en Asie. Pas d'hésitation: n'en achetez pas et faites passer le mot !
Félicien Michaut