La coiffe la plus commune comportait de 28 à 32 plumes d’aigle royal. Ces plumes étaient montées autour d’une bonne en forme de cercle. Les plus anciennes coiffes Blackfoot et Cheyenne était autrefois montées en forme de tube.
Chaque partie de la coiffe en plume avait toujours une signification qui était comprise part tous les membres de la tribu.
La forme du bonnet avec ses plumes autour de la tête d’un guerrier était un symbole de la grâce divine du grand esprit qui rayonnait autour comme le soleil.
L’utilisation des plumes d’aigle royal était un très grand symbole.
La coiffe de guerre chez les indiens des plaines :
Lorsque l’on parle de cette coiffe nous devons abordé le sujets des coups comptés. Ceux-ci donnaient le droit a des plumes, taillés de façon différente suivant la nature des coups, qui formaient des coiffes une fois le nombres de plumes assez suffisent.
Les coups comptés consistaient à toucher l’ennemi sans être soi même touché. Cet exploit donnait droit à des plumes lesquelles provenaient toujours de la queue d’un aigle mâle.
Les chefs de guerre de chaque tribu sont choisis parmi les guerriers arborant la coiffe la plus prestigieuse puisqu’elles symbolisent la valeur de celui qui la porte. Chez certains indiens elles pouvaient descendre jusqu’aux pieds.
Mais le chef choisi devait mener ses hommes à la victoire et subir le moins possible de pertes humaines, sinon il se voyait destitué.
Pour un jeune guerrier le premier coup compté était un grand événement. Il devait raconter son exploit devant le conseil tribal et se voyait remettre une plume selon la nature du coup.
Le fait de dérober ses plumes à un autre guerrier pendant le combat lui valait une gloire particulière car si l’ennemi avait une coiffe bien garnie, cela signifiait que celui qui s’en était emparé était encore plus valeureux que celui qui possédait cette dite coiffe.
Voler les chevaux d’un adversaire ou blesser celui-ci dans un corps a corps sans être soi même blessé étaient considère comme un glorieux coups comptés.
Apres l’acquisition de cette plume celle-ci était peinte, taillé ou encochée suivant l’exploit réalisé :
Ennemi tué : une tache rouge sur la plume
Une blessure : plume entièrement rouge.
Plusieurs blessures : plume fendue
Ennemi égorgé : haut de la plume taillé en biais
4 coups comptés : plume dentelée.......
Ainsi, chez les indiens des plaines la coiffe du guerrier racontait-elle les exploits de son propriétaire pour qui savait lire " le langage des plumes "!.
Chez les sioux :
Les guerriers qui portaient ces coiffes étaient membres d’un groupe. La coiffe était investie de pouvoirs surnaturels qui protégeaient son porteur lors des combats.
Les plus braves de tous les guerriers pouvaient y ajouter des cornes de bison. De telles coiffes étaient cependant très rares. Par ailleurs on pouvait retirer la coiffe au guerrier qui avait fait preuve de lâcheté.
Chez les indiens d'Amérique du Nord :
La coiffe faisait partie de la garde-robe de festivités des personnes distinguées.
Pour le modèle classique, 28 plumes d'aigle étaient posées sur un ruban décoré dans ce cas de bleu et de rouge et enfoncées dans des douilles en os.
Le nombre 28 était considéré comme sacré car la lune a des cycles de 28 jours et le bison 28 côtes.