ANASAZIS
Les Anasazis sont des Amérindiens du Grand Sud-Ouest de l'Amérique du Nord.
Ils étaient répartis en plusieurs groupes dans les États de l'actuel Colorado, de l'Utah, de l'Arizona et du Nouveau-Mexique.
Leur civilisation est remarquable pour plusieurs raisons :
elle a laissé de nombreux vestiges monumentaux et culturels sur plusieurs sites, dont deux sont classés sur la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO.
de plus, les vestiges retrouvés par les archéologues témoignent d'une maîtrise des techniques de la céramique, du tissage et de l'irrigation.
enfin, les Anasazis savaient observer le soleil et dessinaient des symboles restés mystérieux dans le désert.
Aujourd'hui, les descendants des Anasazis, les Zuñis et les Hopis de l'Arizona et du Nouveau-Mexique perpétuent leur culture.
Cette civilisation ayant disparu avant l'arrivée des Européens en Amérique, on reprend à tort le mot "Anasazi", signifiant "anciens ennemis" en langue Navajo pour désigner toutes les cultures vivant dans "les Pueblos" et disparues avant que les Européens n'aient eu le temps de les exterminer.
APACHES
Les Apaches sont un ensemble de Tribus Indiennes d'Amérique du Nord vivant dans le sud-ouest des États-Unis et partageant la même langue.
Les Navajos parlent une langue très proche.
Nomades et chasseurs, farouches guerriers attaquant les peuples cultivateurs et s'opposant plus tard aux colons espagnols, puis aux Mexicains et aux Américains, ils furent finalement vaincus et décimés par ces derniers à la fin du 19ème siècle.
Quelques descendants vivent aujourd'hui dans des réserves.
Leurs Chefs les plus célèbres étaient Cochise et Geronimo
ATHAPASCAN
Athapascan désigne un vaste ensemble de Peuples indigènes d'Amérique du nord, répartis en deux groupes principaux situés respectivement au sud et au nord de l'Amérique du nord occidentale, ainsi que la famille regroupant toutes leurs langues. La famille athapascane est la plus importante d'Amérique du nord
COCHISE
Cochise (1812 – 9 juin 1874) fut un Chef Apache Chiricahua.
Il entreprend une guerre de résistance contre les colons blancs qui envahissent son territoire.
A la bataille d’Apache Pass en 1862, il subit une défaite face à l’artillerie du Général James Carleton et devient peu après le principal Chef Apache suite à la mort de Mangas Coloradas.
Il se réfugie avec ses compagnons dans les monts Dragoon et Chiricahua et ils échappent à leur poursuivants pendant près de 10 ans.
En 1872, conseillé par Tom Jeffords, Cochise accepte d’engager des négociations de paix avec le Général Oliver O. Howard.
Les deux parties s’entendent sur l’arrêt des hostilités et la création d’une réserve à Sulphur Springs, sur le territoire Chiricahua et Cochise y vécut jusqu'à sa mort en 1874
GERONIMO
Géronimo (juin 1829 - 17 février 1909), appelé à sa naissance Go Khla Yeh ( celui qui baille), était un Amérindien Apache [ lire plus ... ]
HOPIS Les Hopis font partie du Groupe des Indiens Pueblos d' Amérique du Nord , voisins des Apaches, des Navajos, des Papagos et des Zuñis et vivent dans le nord est de l' Arizona.
Cependant leurs cultures étaient adaptées à cet environnement désertique; le maïs par exemple était semé dans des trous profonds afin que les racines puisent l'humidité du sol.
En février, ils célébraient la danse du Haricot.
Durant 16 jours, les danseurs masqués priaient les esprits katchinas de la pluie pour avoir de bonnes récoltes.
Les enfants apprenaient leur religion.
En 1775, les Hopis étaient près de 7500
KACHINAS
Dans la Mythologie des Indiens Hopis et Zuñis du Nouveau Mexique et de l'Arizona, au Sud Ouest des États-Unis, les Katchinas sont des esprits du feu, de la pluie, du serpent ou des esprits "farceurs", espiègles, bienfaisants ou malfaisants.
Une forme d'inventaire entre monde visible et monde invisible.
à l'occasion de Fêtes rituelles (six mois par an), ces esprits s'incarnent dans des danseurs masqués et costumés.
Des poupées de bois peintes de vives couleurs, également nommées kachinas et représentant ces danseurs, sont offertes aux enfants, à l'issue des fêtes, pour qu'ils se familiarisent avec le monde des esprits
NAVAJOS
Le Peuple Navajo est un Peuple Amérindien d'Amérique du Nord, de la famille linguistique athapascane et de la culture du sud-ouest.
Les Navajos vivent dans des réserves du nord-est de l'Arizona (Etats-Unis), des régions contiguës du Nouveau-Mexique et de l'Utah.
Ils sont très étroitement apparentés aux Apaches
ZUÑIS
Les Indiens Zuñi sont l'une des 19 Tribus qui occupaient autrefois le Nouveau-Mexique et l'Arizona et proviendraient d'un Peuple qui vivait au même endroit il y a plus de 1000 ans, avant la venue des Européens.
Ce peuple, les Anasazi, était une grande société qui détenait de larges territoires et de nombreuses richesses, et rassemblait des civilisations et des cultures distinctes.
Les Zuñis seraient les descendants directs des Anasazi.
Les Indiens Zuñis ont réussi à rester peu influencés par l'extérieur et ils ont toujours revendiqué le même territoire, sur lequel ils vivent depuis très longtemps.
Ce territoire est à peu près de la taille de l'État de Rhode Island
Ils vivent principalement dans une ville au Nouveau-Mexique, Zuni. Quant à ceux qui vivent hors de la ville, sur l'ensemble du territoire, ils sont peu nombreux et sont éloignés les uns des autres.
Ils ont su se protéger en ne prenant pas partie aux problèmes qui ne les concernaient pas, et c'est grâce à cette neutralité dans les guerres et les conflits qu'ils ont pu rester autonomes et résister aux changements qui s'opéraient autour d'eux
Histoire de Géronimo Né dans la tribu des Apaches Bedonkohe à Nodoyohn Canyon, au Mexique (actuellement Clifton, Nouveau-Mexique), il n'a jamais été chef, mais en tant qu'homme-médecin, il eut une grande influence sur les Apaches Chiricahuas.
Après la mort de Tazha, le fils aîné de Cochise, Naiche, le second fils du vieux chef doit partager le contrôle de la tribu avec lui. Son beau-frère Juh était un leader de la tribu des Apaches Nednis.
Géronimo est admis au conseil de guerre des Apaches Chiricahuas en 1846. En 1858, après le meurtre de sa mère, de sa femme et de ses trois enfants par l’armée mexicaine près d’un village appelé Kas-ki-yeh par les Apaches, il commence des raids de représailles en territoire mexicain.
Il venge sa famille le 30 septembre, jour de la saint-Jérôme 1859.
Les cris des Mexicains invoquant saint Jérôme (Géronimo ! Géronimo !) pour leur défense, l'inspirent et il prend alors son nom : Geronimo.
En octobre 1862, il participe avec les chefs Cochise et Mangas Coloradas à la bataille d'Apache Pass.
En 1871, après près de dix ans de guerre contre les États-Unis, les Apaches Chiricahuas, alors dirigés par Cochise, négocient un accord de paix se rendent sur les conseils de Tom Jeffords.
Ils obtiennent la création d’une réserve sur leurs terres.
En 1876, la réserve Chiricahua cependant est fermée par les autorités américaines.
La plupart des Indiens sont déportés vers la réserve de San Carlos, aride et désertique mais Géronimo, Naiche et Juh réussissent à s’enfuir.
Géronimo est arrêté l’année suivante au Nouveau-Mexique par l’agent John P. Clum et transféré à San Carlos. Libéré, il s’enfuit de la réserve quelques mois plus tard. Il gagne le Mexique où il vit de pillages, avant de regagner San Carlos en 1879.
En septembre 1881, peu après la mort de Nochedelklinne, un leader spirituel Apache tué par les soldats, Naiche, Géronimo et Juh s’enfuient à nouveau de leur réserve.
Ils lancent de violentes attaques contre les colons blancs avant de s’évanouir dans les montagnes mexicaines.
En novembre 1882, ils y abattent les 22 soldats mexicains du capitaine Juan Mata Ortiz.
Les raids des Apaches débordent du côté États-Unis (en Arizona et Nouveau-Mexique) : en mars 1883, 26 colons américains sont tués.
Le Général George Crook est chargé de protéger la population blanche et entreprend de traquer les Apaches hostiles dans leurs repaires mexicains.
Un camp découvert par les éclaireurs apaches de Crook est attaqué en mai 1883.
Les leaders Apaches acceptent alors le principe d’une reddition.
En 1884, Geronimo s’établit de nouveau dans la réserve de San Carlos.
Geronimo, Naiche et plusieurs membres de la Tribu s'échappent plusieurs fois, vivant de pillages, avant de se rendre.
L'arrestation brutale du guerrier Ka-ya-ten-nae le pousse à s'enfuir une nouvelle fois le 17 mai 1885 avec 35 hommes et 109 femmes et enfants.
Depuis le Mexique, ses hommes lancent plusieurs raids meurtriers en Arizona et au Nouveau Mexique.
Il est de nouveau retrouvé au Mexique par des éclaireurs Apaches en mars 1886.
Pendant une conférence avec le Général Crook, il accepte de regagner la réserve avec les soldats américains et se ravise plus tard. Il s’échappe dans les montagnes avec Naiche, une quinzaine de guerriers et quelques femmes et enfants.
Crook ayant démissionné, c’est le Général Nelson A. Miles qui est chargé de le poursuivre avec 5000 hommes et des milliers de volontaires.
3 000 soldats mexicains sont aussi mobilisés contre les Apaches au sud de la frontière.
En marge de la poursuite de Géronimo, le Général Miles fait déporter en Floride les Chiricahuas vivant en paix dans la réserve de San Carlos.
Pendant plus de 5 mois, Géronimo et ses partisans réussissent à passer entre les mailles du filet, utilisant la surprise, la mobilité et les connaissances des Apaches des modes de survie dans des conditions extrêmes.
Épuisé, fatigué de se battre, il finit par se rendre le 4 septembre 1886 avec 16 guerriers, 12 femmes et 6 enfants : « C’est la quatrième fois que je me rends » dit-il.
Sur ordre spécial du Président Grover Cleveland, il est placé sous surveillance militaire étroite en Floride avec 14 de ses fidèles.
Ils sont ramenés à Fort Still, en Oklahoma, en 1887. Le climat humide de la Floride est malsain pour les Apaches habitués à celui du désert.
Géronimo se convertit alors au christianisme et devient fermier, mais regrette cependant jusqu'à la fin de ses jours de s'être rendu.
Il vend des souvenirs à la Louisiana Purchase Exposition en 1904, participe à la parade d'inauguration de Théodore Roosevelt en 1905.
Il dicte l’histoire de sa vie en 1906 avant de mourir d'une pneumonie à Fort Still en 1909.
Les campagnes de guérilla de Géronimo restent un exemple.
Ses facultés à exploiter des ressources humaines limitées et les terrains difficiles font de lui un stratège et un tacticien de premier ordre