La chélidoine ou chélidonia majus est une plante vivace de la famille des papavéracées.
Elle pousse naturellement dans les endroits humides, les décombres, les bords de haies ou les murs.
Ses feuilles molles au revers glauque sont composées de folioles lobées, l'ensemble de la plante est couvert de poils et la racine brun-rouge peut être de taille importante.
Il s'écoule un latex jaun-orangé, irritant et caustique lorsque l'on coupe une partie de la plante et elle dégage alors une odeur peu agréable.
Les fleurs jaunes apparaissent dès la fin avril et se renouvellent pendant plusieurs mois.
Comme celles de toutes les papavéracées, elles ont 2 sépales qui tombent à l'éclosion et 4 pétales. Le fruit de style silique s'ouvre à maturité en écartant ses 2 valves à partir de la base.
Il s'agit d'une plante très rustique que l'on peut reproduire facilement .
Côté propriétés médicinales, la chélidoine possède un passé glorieux, elle fut longtemps considérée comme une panacée capable donc de guérir tous les maux. Par exemple, en vertu de la théorie des signatures elle était toute indiquée pour soigner les problèmes biliaires et les maladies de foie puisque son suc ressemble à la bile.
De nos jours, on lui reconnaît toujours une action bénéfique sur l'élimination biliaire, la goutte et les rhumatismes.
En usage interne, il faut tout de même éviter les expérimentions personnelles car il s'agit d'une plante toxique qui peut se révéler très dangereuse si le dosage est trop fort.
En usage externe, on applique encore son latex sur les verrues et les cors pour les faire disparaître. Cet usage a valu à la chélidoine le surnom de plante aux verrues.